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Auvergne Limagrain et Sanders exposent leur nouvelle société Proxiel

Jean-Yves Foucault, président de Limagrain (à droite) et Philippe Mangy, directeur de Proxiel, sur le stand de la nouvelle société au Sommet de l'élevage, le 3 octobre dernier. © M. ROQUE MARMEYS Jean-Yves Foucault, président de Limagrain (à droite) et Philippe Mangy, directeur de Proxiel, sur le stand de la nouvelle société au Sommet de l'élevage, le 3 octobre dernier. © M. ROQUE MARMEYS

Un mois après sa création, Proxiel agriculture, société de distribution commune à Limagrain et Sanders, a fait sa première apparition au Sommet de l'élevage, du 1er au 3 octobre.

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C'était une première pour la société née dernièrement d'un rapprochement entre le groupe coopératif Limagrain et la société privée Sanders : Proxiel agriculture avait son stand au Sommet de l'élevage, symboliquement situé entre ceux de Limagrain et de Sanders.« Par ce rapprochement, nous avons fait un choix audacieux pour les éleveurs de notre département (le Puy-de-Dôme), soulignent Philippe Manry, directeur de Proxiel et Jean-Yves Foucault, président de Limagrain. Il était devenu primordial de trouver des synergies pour proposer une offre globale pertinente à des zones d'élevage très différentes d'un bout à l'autre du département. »18 sites, 40 collaborateurs dont 10 commerciauxProxiel, détenue à 65 % par Sanders et 35 % par Limagrain, se donne pour objectif d'offrir une qualité de service aux éleveurs en proposant « le bon produit au bon moment, au bon prix et avec le bon accompagnement ».La société basée à Aigueperse (Puy-de-Dôme) gère depuis le 1er septembre, 18 sites répartis sur tout le département : des relais de proximité à visage humain pour une approche globale des exploitations. Elle s'appuie sur 40 collaborateurs dont 2 experts végétal et animal et 10 commerciaux.Devenir le premier acteur départemental« Ces relais de service en zone de montagne bénéficient des synergies des deux entreprises, respectivement spécialisées dans le végétal et dans l'animal, au niveau de la massification des achats, d'une optimisation de la logistique et d'une mutualisation des compétences », précise Philippe Manry.Les deux maisons mères ont engagé un investissement de 1,5 million d'euros dans le projet. « Sans changement de cap, nous condamnions à terme un secteur d'activité où nous ne pesons que 13 % du marché départemental », souligne Jean-Yves Foucault. Proxiel se donne pour objectif de devenir le 1er acteur départemental en agrodistribution.

Monique Roque Marmeys

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